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Travaux d’Humanisme et Renaissance
CDXC
Société du musée historique de la Réformation
THÉODORE DE BÉZE
CORRESPONDANCE
Tome XXXV (1594)
recueillie par Hippolyte Aubert ; publiée par Alain Dufour, Béatrice Nicollier et Hervé
Genton
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Le roi Henri IV domine ce volume, comme le précédent. Il avait
peine à faire admettre sa conversion aux protestants de France. Il lui vint
l'idée de s'adresser à Bèze, qui savait de quel poids la politique pèse sur le
destin d'un roi. Tout commence par une lettre autographe aussi charmante que
vague ; le roi compte sur Monsieur de Bèze, et sous-entend : mon ambassadeur
vous dira pourquoi. Cette lettre, reproduite en image, que l'on a cru de 1596 a
retrouvé sa date : 30 janvier / 9 février [1594], qui lui donne tout son sens
sous-entendu. En effet, Bèze se rend à Soleure pour entendre Nicolas Brûlart,
seigneur de Sillery, l'ambassadeur de France. Bèze s'astreint donc à calmer les
protestants français : il ne saurait être question de prendre les armes. On ne
prend les armes que contre un tyran manifeste, alors que le roi Henri IV est le
meilleur des monarques, un vrai don de Dieu. Bèze saura améliorer le sort des
protestants de France : patientez, leur dit-il. Et de fait, l'Edit de Nantes
arrivera en 1598. Ce volume contient donc un des applications des principes du
Droit des magistrats. En outre, le lecteur y trouvera la menace turque contre
l'Europe et la menace savoyarde contre Genève, avec encore deux documents
étonnants de l'archevêque de Canterbury sur le fonctionnement de l'Eglise
anglicane, destiné à convaincre Bèze de l'excellence de celui-ci, et finalement
encore une série de treize lettres retrouvées du comte de Sayn-Wittgenstein à
Bèze, lettres qui complètent celles qui furent publiées de Bèze au comte dans
les précédents volumes.
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